Comment lutter contre Alzheimer ? A l'occasion de la journée internationale de la maladie, Dohrnii dresse un panorama des traitements et de la prévention.
Journée internationale de la maladie d'Alzheimer 🧬
Chaque année, le 21 septembre a lieu la journée internationale de la maladie d’Alzheimer dont le but est de sensibiliser le public à cette maladie dégénérative du cerveau pour améliorer la compréhension de la maladie, promouvoir la recherche et soutenir les personnes touchées par Alzheimer en leur proposant des ateliers partout sur le territoire.
Cette année 2024, l’accent est mis sur l’activité physique qui permet de conserver les capacités motrices et d’orientation des malades tout en offrant un moment d’échange et de convivialité aux aidants.
Si vous souhaitez en savoir plus sur les évènements organisés près de chez vous, tu peux consulter le site France Alzheimer ou la Fondation Alzheimer.
Sources pour écrire cet article :
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Maladie D’Alzheimer : origines
Nous allons voir dans cet article le fonctionnement de la maladie d’Alzheimer et comment la phycocyanine peut aider à ralentir la progression ou éviter son apparition avec des mesures en amont.
- La phycocyanine aide à réduire l'inflammation cérébrale impliquée dans les maladies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer.
En effet la phycocyanine s’attaque aux radicaux libres responsables du cancer et du vieillissement du corps et du cerveau. Ce sont ces mêmes radicaux libres qui contribuent à l’inflammation du cerveau et des neurones.
Qu’est-ce que la maladie D’Alzheimer ?
« La maladie d’Alzheimer est la maladie neurodégénérative la plus fréquente chez le sujet âgé. L’allongement de la durée de vie moyenne dû à l’amélioration des conditions de vie est en partie une des raisons qui expliquent l’augmentation du nombre de personnes concernées par cette pathologie. Aujourd’hui, on estime que 900 000 personnes souffrent de démences de type Alzheimer en France, et 35 millions de malades dans le monde. » Institut du cerveau.
Les formes héréditaires de la maladie d’Alzheimer sont très rares, représentant moins de 1 % des cas et apparaissent avant 60 ans, parfois dès la trentaine ou la quarantaine. Dans 99 % des cas, la maladie n’est pas strictement héréditaire, mais certains facteurs génétiques, comme l’allèle ApoE4, augmentent le risque de développer la maladie. Cependant, cet allèle n’est ni suffisant ni nécessaire pour déclencher la maladie.
Des facteurs environnementaux, tels que le manque de sommeil chronique et certains psychotropes, peuvent également augmenter le risque. Une liste de facteurs de risque inclut la consommation excessive d’alcool, les traumatismes crâniens, la pollution, le faible niveau d’instruction, l’hypertension, les problèmes d’audition, le tabagisme, l’obésité, la dépression, l’inactivité physique, le diabète et l’isolement social.
La dégénérescence neuronale dans la maladie d’Alzheimer résulte de deux types de lésions : l’accumulation de peptides ß-amyloïde formant des plaques amyloïdes et l’accumulation de la protéine TAU dans les neurones, conduisant à leur dégénérescence.
Les signes avant-coureurs : La mémoire à court terme est moins efficace, on oublie ce que l’on a fait dans la journée, on cherche ses mots, il y a aussi un problème de repérage dans le temps et l’espace. Tous ces symptômes arrivent progressivement et insidieusement. Il est important d’être vigilant pour les repérer, car la maladie prise à ces tout débuts à de bonnes chances de ne pas évoluer. |
La dégénérescence est très lente et des années peuvent s’écouler avant l’apparition des symptômes.
Petite histoire d’Alzheimer
La maladie tient son nom du psychiatre neurologue allemand Aloïs Alzheimer
qui en 1906 découvre les causes de la maladie grâce à l’étude d’une patiente.
Il découvre que la maladie est causée par l’accumulation de plaques amyloïdes et de la protéine Tau, qui détruisent les neurones cholinergiques, entraînant une chute d’acétylcholine, un neurotransmetteur crucial
s’ensuit une lente dégénérescence des neurones. La mémoire à court terme est la première affectée (dégénérescence des neurones au niveau de l’hippocampe), puis la maladie s’étend petit à petit à l’ensemble du cerveau.
Molécules mises en cause dans Alzheimer
Le peptide bêta amyloïde : naturellement présent dans le cerveau, il s’accumule anormalement et forme des plaques (dites plaques amyloïdes ou plaques « séniles »). Cette accumulation est toxique pour les cellules nerveuses. L’acétylcholine dont je vais reparler plus loin permet de ralentir l’apparition de plaques amyloïdes.
La protéine tau : modification de la structure de cette protéine ce qui provoque successivement la désorganisation des neurones, une accumulation de filaments à l’intérieur de ces derniers (dégénérescence neurofibrillaire), puis la mort des cellules nerveuses.
Acétylcholine : C’est un neurotransmetteur crucial pour la mémoire et l’apprentissage. Dans la maladie d’Alzheimer, la perte de neurones cholinergiques (qui produisent l’acétylcholine) entraîne une diminution des niveaux d’acétylcholine dans le cerveau, ce qui contribue aux troubles cognitifs.
Il n’existe pas encore aujourd’hui de traitement médical qui s’attaque directement aux causes et aux mécanismes à l’origine de la maladie. Deux types de médicaments (les inhibiteurs de l’acétylcholinestérase et la mémantine) sont validés et sont utilisés partout dans le monde.
Médicaments :
Inhibiteurs de l’acétylcholinestérase :
Ces médicaments, comme le donepezil (Aricept), la rivastigmine (Exelon) et la galantamine (Reminyl), augmentent les niveaux d’acétylcholine dans le cerveau en inhibant l’enzyme qui la dégrade.
Mémantine (Ebixa) :
Ce médicament agit sur le glutamate, un autre neurotransmetteur, pour aider à améliorer les symptômes cognitifs.
.Recherche en cours :
Immunothérapie : Des traitements expérimentaux visant à éliminer les plaques amyloïdes et les enchevêtrements de protéine tau sont en cours de développement.
Traitements précoces : La recherche se concentre également sur des interventions très précoces pour empêcher la maladie de se déclarer.
Plus d’informations sur les traitements
Comment se protéger du déclin cognitif ?
Le but n’est pas de vous prouver que la Phycocyanine va vous guérir ou empêcher l’apparition de la maladie, mais de vous montrer à quel point elle peut être une aide précieuse. En particulier avant l’apparition de la maladie.
Dans la maladie d’Alzheimer, les neurones cholinergiques, qui produisent l’acétylcholine sont affectés. En effet la maladie d’Alzheimer comme toutes les maladies du cerveau sont dues à une attaque des radicaux libres sur les neurones.
À mesure du vieillissement, le corps crée davantage de radicaux libres. Les radicaux libres sont augmentés par le stress, l’hygiène de vie, le tabac, le soleil, la pollution…
« Nous sommes… littéralement plongés dans un océan de carcinogènes » Pr Lucien Israël. Destin du cancer. Édition Fayard.
Comment fonctionne le cerveau ?
Pour que le cerveau fonctionne bien, il faut des connexions entre les neurones. C’est de cette capacité de connexion et de leur vitesse que dépend l’intelligence. Lorsque la connexion est mauvaise, le cerveau ne parvient plus à traiter les informations correctement et l’on commence par des problèmes de mémoires, des troubles cognitifs et des dégénérescences plus graves.
Pour fonctionner, le cerveau a besoin de beaucoup d’énergie. Le rôle de l’alimentation est primordial même s’il n’est pas seul en cause.
« Les molécules fournies par l’alimentation sont transformées en neurotransmetteurs ou messager chimique du cerveau. Une carence en certains nutriments pouvait entrainer des problèmes mentaux ou émotionnels. Même un petit déficit, mais constant, peut se traduire par de l’irritabilité, de la dépression, des pertes de mémoire, un manque d’énergie mentale et un manque de concentration. » L’américain Richard Wurtman, cité p14, Dr Vidalo, ibid.
Les dernières découvertes en neuroscience indiquent que « l’action d’un neurotransmetteur peut être modulée par l’alimentation en apportant un peu plus de l’acide aminé qui sert à le fabriquer » Dr Jean-Louis Vidalo, ibid.
Par exemple un taux bas en sérotonine est souvent associé à des comportements agressifs, impulsifs, voire très violents.
Il existe plus d’une cinquantaine de neurotransmetteurs. Celui qui nous intéresse ici pour la maladie d’Alzheimer est l’acétylcholine qui n’est pas fabriquée à partir d’un acide aminé comme la plupart des neurotransmetteurs, mais de choline, une substance apportée par les graisses alimentaires.
Lorsque la choline n’est plus suffisamment produite, il s’ensuit une perte des neurones cholinergiques. Et comment en arrive-t-on là ? Le démarrage est cette attaque permanente des radicaux libres qui génère du stress oxydatif produisant de l’inflammation au niveau du cerveau.
COMMENT protéger son cerveau pour éviter la maladie d’Alzheimer ou réduire son évolution ?
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J’ai parlé ci-dessus des mesures d’hygiène au quotidien (sport, alimentation saine, etc.) et surtout le stress. Le mauvais stress. Celui qui tend vos nerfs, vous empêche de dormir, vous fait crier pour un rien. Ce stress-là génère énormément de stress oxydatif pour le corps. Donc, détendez-vous et avant de vous énerver demandez-vous si ça en vaut la peine. Si vous n’avez pas plus à y perdre. Pensez à vous et à votre cerveau.
Un formidable produit pour vous protéger du stress oxydatif : la Phycocyanine
Propriétés antioxydantes :
La phycocyanine est un puissant antioxydant, capable de neutraliser les radicaux libres qui endommagent les cellules cérébrales. Le cerveau est mieux protégé contre le stress oxydatif, un facteur clé dans l’apparition de la maladie d’Alzheimer et d’autres dégénérescences neuronales.
Propriétés anti-inflammatoires :
Elle réduit l’inflammation dans le cerveau, ce qui est crucial, car l’inflammation chronique est associée aux maladies neurodégénératives comme l’Alzheimer, mais aussi dans l’apparition des maladies mentales.
Protection neuronale :
La phycocyanine participe à la survie et la croissance des neurones, améliorant ainsi la fonction cognitive et la mémoire.
Réduction des plaques amyloïdes :
la phycocyanine pourrait aider à réduire la formation de plaques amyloïdes, qui sont des marqueurs clés de la maladie d’Alzheimer.
Fonctionnement de la Phycocyanine
« Différentes études ont montré que la phycocyanine influe sur les cellules souches situées dans la moelle osseuse. Ces cellules souches sont les « grands-mères » des globules blancs qui constituent le système immunitaire cellulaire et des globules rouges qui assurent l’oxygénation de l’organisme » Dr Vidalo, ibid.
Augmentation de l’oxygène dans le sang : La production accrue de globules rouges améliore la capacité du sang à transporter l’oxygène. Un meilleur apport en oxygène aux cellules permet une meilleure fonction cellulaire et une réduction de l’hypoxie (manque d’oxygène), qui est une source de stress oxydatif.
Les cellules souches peuvent se transformer en divers types de cellules, y compris des cellules immunitaires qui jouent un rôle crucial dans la défense de l'organisme contre les dommages oxydatifs.
« La phycocyanine stimule l’hématopoïèse (synthèse des globules rouges) en reproduisant l’effet de l’hormone érythropoïétine ( EPO ).»
« La Phycocyanine règle la production de globules blancs. Et ce, même lorsque les cellules souches dans la moelle osseuse sont endommagées par les radiations ou autres produits chimiques toxiques » Dr Vidalo, ibid.
Par tous ces mécanismes, la phycocyanine est une aide non négligeable pour protéger l’organisme de l’attaque des radicaux libres. À la base de nombreuses pathologies du corps comme du cerveau.
- Grâce à son action sur les globules rouges, la Phycocyanine augmente les réserves d’oxygène dans l’organisme. Or on sait que pour fonctionner, pour transformer les graisses en sucres et produire de l’énergie, l’organisme a besoin d’oxygène
- grâce à son action sur les globules blancs, la phycocyanine inhibe la production de certaines cytokines pro-inflammatoires.
PLUS de détails : Les globules blancs macrophages jouent un rôle crucial dans l’inhibition de la production de cytokines pro-inflammatoires par la phycocyanine. Les macrophages sont un type de globules blancs qui peuvent adopter différents phénotypes, soit pro-inflammatoires (M1) soit anti-inflammatoires (M2). La phycocyanine favorise la transition des macrophages vers le phénotype M2, qui est anti-inflammatoire, réduisant ainsi la production de cytokines pro-inflammatoires comme le TNF-α et l’IL-1β. |
Grâce à son action antioxydante et anti-radicalaire, les radicaux libres en surnombre sont nuisibles et favorisent les maladies chroniques. La phycocyanine est un puissant inhibiteur de la NADPH oxydase, complexe enzymatique qui produit les radicaux libres (et de facto le stress oxydatif)
Réduction des radicaux libres : La phycocyanine a des propriétés antioxydantes directes. Elle peut neutraliser les radicaux libres, qui sont des molécules instables pouvant causer des dommages cellulaires.
Augmentation naturelle du niveau d’acétylcholine
En réduisant les dommages oxydatifs, la phycocyanine aide à maintenir la santé des neurones et la production d’acétylcholine.
En inhibant les cytokines pro-inflammatoires, la phycocyanine réduit l’inflammation neuronale. Une inflammation réduite favorise la production et la libération d’acétylcholine.
Plus de détails : Le déficit en acétylcholine est une des causes des dysfonctionnements neuropsychiatriques. Cela est dû à une disparition sélective des récepteurs membranaires nicotiniques à l’acétylcholine. Les rares traitements médicamenteux (qui ne soignent d’ailleurs pas, mais aide à limiter la progression) agissent en inhibant l’action de l’enzyme cholinestérase et permet ainsi le maintien d’un bon taux d’acétylcholine au niveau des synapses. |
Rôle des huiles essentielles
Certaines huiles essentielles peuvent aider à réactiver l’hippocampe (qui gère la mémoire à court terme).
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Pour en savoir plus, je vous conseille le livre du Dr Jean-pierre Willem, Alzheimer et odorat. P201, du livre, il propose des mélanges synergiques d'huiles essentielles pour stimuler la mémoire et calmer l'anxiété.
Conclusion
Il n’y a à ce jour pas de traitement contre la maladie d’Alzheimer, la recherche avance et s’intéresse de plus en plus aux mesures de prévention.
Notre cerveau est notre bien le plus précieux, avec notre corps certes, mais un corps en forme sans un cerveau qui fonctionne, cela n’est pas très utile et générateur de souffrance : troubles psychiatriques (sujets que j’aborderai prochainement), dégénérescence cognitive ou déclin mental ( Alzheimer, Parkinson, maladie de Charcot. etc)
Ce qui ne permet plus aux personnes atteintes de mener une vie satisfaisante et détériore considérablement la vie de leur entourage.
Il y a encore beaucoup à faire pour comprendre tous les mécanismes du cerveau. Mais ce que nous savons, c’est que cette machine infiniment complexe à l’intérieur de notre boîte crânienne est d’une grande fragilité et que le stress est un facteur déclenchant important des maladies du cerveau.
📘Pages annexes :
Bienfaits antioxydants de la phycocyanine
Phycocyanine et maladies inflammatoires
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